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Lun Yu Introduction Table des matières – Les Entretiens de Confucius

Le Maître échange propos, anecdotes, brèves paraboles et maximes avec ses disciples. Tr. Couvreur (fr), Legge (en) et Lau (en).

Lunyu VI. 1. (121)

Le Maître dit : « Ioung1 est capable de régler les affaires publiques, le visage tourné vers le midi2. » [...] 1. Tchoung koung. 2. Exercer l'autorité souveraine.

Couvreur VI.1.

The characters of Zan Yung and Tsze-sang Po-tsze, as regards their aptitude for government.
1. The Master said, "There is Yung! – He might occupy the place of a prince." [...]

Legge VI.1.

The Master said, 'Yung could be given the seat facing south.'

Lau [6:1]

Suatu pepatah, "Keharmonisan pula boleh menjadi kebanggaan orang-orang selatan".
Sugiar Yao – 01/12/2009
1. Nabi berabda, "Yong sesungguhnya dapat diberi tugas menghadap ke Selatan (menjadi kepala negara)".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008
1. Nabi berabda, "Yong sesungguhnya dapat diberi tugas menhadap ke Selatan (menjadi kepala negara)
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 2. (122)

[...] Tchoung koung interrogea Confucius sur Tzeu sang Pe tzeu. Le Maître répondit : « Il a de bonnes qualités ; il se contente aisément. » Tchoung koung dit : « Être soi-même toujours diligent, et ne pas exiger trop de son peuple, n'est-ce pas louable ? Mais être soi-même négligent, et exiger peu des autres, n'est-ce pas se contenter trop facilement ? » Le Maître répondit : « Ioung, vous dites vrai. » Si [un officier] prend la ferme résolution d'être diligent, il a une détermination, et se gouverne lui-même avec sévérité. Si de plus il exige peu du peuple, les charges imposées ne sont pas nombreuses, et le peuple n'est pas molesté. Mais s'il se propose avant tout de se contenter aisément, il n'a pas de détermination, et il est très indulgent envers lui-même. Si de plus, dans les affaires, il se contente de peu, n'est-ce pas une négligence excessive et l'abandon de toutes les lois ? Dans les Traditions de famille sur Confucius, il est rapporté que Tzeu sang Pe tzeu ne portait à la maison ni tunique ni bonnet. Confucius l'a blâmé d'avoir voulu que les hommes vécussent comme les bœufs et les chevaux. (Tchou Hsi)

Couvreur VI.1.

The characters of Zan Yung and Tsze-sang Po-tsze, as regards their aptitude for government.
[...] 2. Chung-kung asked about Tsze-sang Po-tsze. The Master said, " He may pass. He does not mind small matters."
3. Chung-kung said, "If a man cherish in himself a reverential feeling of the necessity of attention to business, though he may be easy in small matters in his government of the people, that may be allowed. But if he cherish in himself that easy feeling, and also carry it out in his practice, is not such an easymode of procedure excessive?"
4. The Master said, "Yung's words are right."

Legge VI.1.

Chung-kung asked about Tzu~sang Po-tzu. The Master said, 'It is his simplicity of style that makes him acceptable.' Chung-kung said, 'In ruling over the common people, is it not acceptable to hold oneself in reverence and merely to be simple in the measures one takes? On the other hand, is it not carrying simplicity too far to be simple in the way one holds oneself as well as in the measures one takes?' The-Master said, 'Yung is right in what he-says.'

Lau [6:2]

2. a. Zhong-gong bertanya tentang Zi Song Bo-zi.
Nabi bersabda, "Bolehlah !. Ia seorang yang longgar".
b. Zhong-gong berkata, "Seorang yang di dalam hatinya benar-benar menaruh hormat akan tugas dan berhati longgar dalam memerintah rakyat, memang boleh juga. Tetapi kalau longgar terhadap diri sendiri dan longgar di dalam perbuatan, bukankah itu terlalu longgar ?"
c. Nabi bersabda, "Kata-kata Yong ini memang benar".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 3. (123)

Le prince Ngai demanda à Confucius quels étaient ceux de ses disciples qui s'appliquaient avec ardeur à l'étude et à la pratique de la vertu. Confucius répondit : « Ien Houei s'y appliquait avec ardeur. Lorsqu'il était justement irrité contre quelqu'un, il n'étendait pas injustement sa colère à un autre. Il ne tombait jamais deux fois dans la même faute. Malheureusement, il a peu vécu. À présent, il n'est plus personne qui lui ressemble. Je n'ai entendu citer aucun homme qui aimât véritablement l'étude. »

Couvreur VI.2.

The rarity of a true love to learn. Hûi's superiority to the other disciples.
1. The Duke Ai asked which of the disciples loved to learn.
2. Confucius replied to him, "There was Yen Hûi; HE loved to learn. He did not transfer his anger; he did not repeat a fault. Unfortunately, his appointed time was short and he died; and now there is not such another. I have not yet heard of any one who loves to learn as he did."

Legge VI.2.

When Duke Ai asked which of his disciples was eager to learn, Confucius answered, 'There was one Yen Hui who was eager to learn. He did not vent his anger upon an innocent person, nor did he make the same mistake twice. Unfortunately his allotted span was a short one and he died. Now there is no one. No one eager to learn has come to my notice.'

Lau [6:3]

3. a. Pangeran Ai bertanya, "Siapakah di antara murid-murid yang suka belajar ?"
b. Nabi menjawab, "Hui lah benar-benar suka belajar, ia tidak memindahkan kemarahan kepada orang lain dan tidak pernah mengulangi kesalahan. Sayang takdir usianya pendek dan telah meninggal dunia. Sekarang sudah tiada. Kini Aku belum melihat lagi yang benar-benar suka belajar".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 4. (124)

Tzeu houa était dans la principauté de Ts'i chargé d'une mission1. Jen tzeu2 demanda à Confucius une allocation de grain pour la mère de Tzeu houa. Le Maître dit : « Je lui en donne six boisseaux et quatre dixièmes. » Jen tzeu en demanda davantage. Confucius dit : « Je lui en donne seize boisseaux. » Jen tzeu lui en donna de son chef quatre cents boisseaux. Le Maître réprimanda Jen tzeu, et lui dit : « Tzeu houa est allé à Ts'i dans un char traîné par des chevaux magnifiques, et avec des vêtements garnis de fine fourrure. J'ai entendu dire que l'homme honorable secourait les indigents ; mais n'ajoutait pas à l'opulence des riches. » [...]

1. Qui lui avait été confiée par Confucius, alors ministre de la Justice dans la principauté de Lou.
2. Ami de Tzeu houa.

Couvreur VI.3.

Discrimination of Confucius in rewarding or salarying officers.
1. Tsze-hwâ being employed on a mission to Ch'î, the disciple Zan requested grain for his mother. The Master said, "Give her a fû." Yen requested more. "Give her an yü," said the Master. Yen gave her five ping.
2. The Master said, "When Ch'ih was proceeding to Ch'î, he had fat horses to his carriage, and wore light furs. I have heard that a superior man helps the distressed, but does not add to the wealth of the rich." [...]

Legge VI.3.

Jan Tzu asked for grain for the mother of Tzu-hua who was away on a mission to Ch'i. The Master said, 'Give her one fu.' Jan Tzu asked for more. 'Give her one yu.' Jan Tzu gave her five ping of grain. The Master said, 'Ch'ih went off to Ch'i drawn by well-fed horses and wearing light furs. I have heard it said. A gentleman gives to help the needy and not to maintain the rich in style.'

Lau [6:4]

4. a. Tatkala Zi-hua diutus kenegeri Qi, Ran-zi memintakan padi bagi ibunya.
Nabi menjawab, "Berilah satu fu". "Ran-zi memintakan tambah.
Nabi menjawab, "Tambahlah satu yu". Kemudian Ran-zi memberinya lima bing.
b. Nabi bersabda, 'Tatkala Chi ke negeri Qi, kendaraannya dihela kuda-kuda yang lamban, ia mengenakan pakaian bulu yang ringan dan indah. Apa yang telah kudengar, seorang Junzi menolong kepada yang membutuhkan dan tidak menumpuk harta bagi yang telah kaya".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 5. (125)

[...] Confucius fit de Iuen seu1 son intendant. Il lui donna neuf cents mesures de grain. Iuen seu, jugeant que c'était trop, refusa. Le Maître dit : « Acceptez ; vous le distribuerez aux pauvres dans les hameaux, les villages, les villes et les bourgades de votre préfecture. » Un officier ne doit pas refuser le traitement ordinaire. S'il a du superflu, il fera bien de le distribuer aux pauvres et aux indigents. (Tchou Hsi)

1. Disciple de Confucius.

Couvreur VI.3.

Discrimination of Confucius in rewarding or salarying officers.
[...] 3. Yuan Sze being made governor of his town by the Master, he gave him nine hundred measures of grain, but Sze declined them.
4. The Master said, "Do not decline them. May you not give them away in the neighborhoods, hamlets, towns, and villages?"

Legge VI.3.

On becoming his steward, Yuan Ssu was given nine hundred measures of grain which he declined. The Master said, 'Can you not find a use for it in helping the people in your neighbourhood?'

Lau [6:5]

5. a. Tatkala Yuan-si diangkat sebagai menteri, ia diberi 900 takar beras, tetapi ia menolak
b. Nabi bersabda, "Jangan menolak ! Kalau engkau berkelebihan, berikanlah kepada tetangga-tetangga, orang-orang kampung, desa dan daerahmu".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 6. (126)

Le Maître dit en parlant de [son disciple] Tchoung koung : « Si une génisse1, née d'une vache au poil varié, est de couleur rousse et a les cornes bien régulières, quand même on ne voudrait pas l'offrir en victime, les esprits des montagnes et des fleuves la refuseraient-ils ? » Sous la dynastie des Tcheou, les victimes de couleur rougeâtre étaient les plus estimées ; on immolait des bœufs roux. Sans doute une génisse ou un taureau qui n'est pas d'une seule couleur ne peut servir comme victime ; mais la génisse ou le taureau né d'une vache ou d'un taureau aux couleurs variées peut être immolé, si sa couleur est rougeâtre ou rousse. Le père de Tchoung koung était un homme méprisable et vicieux. Confucius se sert d'une comparaison tirée de la couleur des victimes, pour montrer que les vices du père ne détruisent pas les bonnes qualités du fils ; que si Tchoung koung a des vertus et des talents, on doit lui confier une charge dans l'intérêt du pays. (Tchou Hsi)

1. Peut se traduire aussi par « bœuf de labour ». La plupart des traductions optent pour cette interprétation.

Couvreur VI.4.

The vices of a father should not discredit a virtuous son.
The Master, speaking of Chung-kung, said, "If the calf of a brindled cow be red and horned, although men may not wish to use it, would the spirits of the mountains and rivers put it aside?"

Legge VI.4.

The Master said of Chung-kung, 'Should a bull born of plough cattle have a sorrel coat and well-formed horns, would the spirits of the mountains and rivers allow it to be passed over even if we felt it was not good enough to be used?'

Lau [6:6]

6. Nabi membicarakan tentang Zhong-gong, "Anak lembu belang bila berwarna merah mulus dan bertanduk lurus, biar orang tidak mau menggunakannya (untuk korban sembahyang), kiranya (malaikat) gunung dan sungai tidak akan menyia-nyiakannya".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 7. (127)

Le Maître dit : « Ien Houei passait trois mois entiers sans que son cœur s'écartât de la vertu d'humanité. Mes autres disciples l'atteignent tout au plus une fois par jour ou par mois, et ils s'arrêtent. »

Couvreur VI.5.

The superiority of Hûi to the other disciples.
The Master said, "Such was Hûi that for three months there would be nothing in his mind contrary to perfect virtue. The others may attain to this on some days or in some months, but nothing more."

Legge VI.5.

The Master said, 'In his heart for three months at a time Hui does not lapse from benevolence. The others attain benevolence merely by fits and starts.'

Lau [6:7]

7. Nabi bersabda, "Hui dapat sepanjang tiga bulan tidak melanggar Cinta Kasih, tetapi yang lain-lain hanya dapat bertahan harian atau sebulan saja".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 8. (128)

Ki K'ang tzeu demanda si Tzeu lou était capable d'administrer les affaires publiques1. Le Maître répondit : « Iou2 sait prendre une décision ; quelle difficulté aurait-il à administrer les affaires publiques ? » Ki K'ang tzeu dit : « Seu3 est-il capable d'administrer les affaires publiques ? » Confucius répondit : « Seu est très intelligent ; quelle difficulté aurait-il à administrer les affaires publiques ? » Ki K'ang tzeu dit : « K'iou4 peut-il gérer les affaires publiques ? » Confucius répondit : « K'iou a beaucoup de talents ; quelle difficulté aurait-il à administrer les affaires publiques ? »

1. En qualité de grand préfet.
2. Tzeu lou.
3. Tzeu koung.
4. Jen lou.

Couvreur VI.6.

The qualities of Tsze-lû, Tsze-kung, and Tsze-Yû, and their competency to assist in government.
Chî K'ang asked about Chung-yû, whether he was fit to be employed as an officer of government. The Master said, "Yû is a man of decision; what difficulty would he find in being an officer of government?" K'ang asked, "Is Ts'ze fit to be employed as an officer of government?" and was answered, "Ts'ze is a man of intelligence; what difficulty would he find in being an officer of government?" And to the same question about Ch'iû the Master gave the same reply, saying, "Ch'iû is a man of various ability."

Legge VI.6.

Chi K'ang Tzu asked, 'Is Chung Yu good enough to be given office?' The Master said, 'Yu is resolute. What difficulties could there be for him in taking office?' 'Is Ssu good enough to be given office?' 'Ssu is a man of understanding. What difficulties could there be for him in taking office?' 'Is Ch'iu good enough to be given office?" 'Ch'iu is accomplished. What difficulties could there be for him in taking office?'

Lau [6:8]

8. a. Ji Kang-zi bertanya, "Dapatkah Zhong-you diserahi pekerjaan di dalam pemerintahan ?
Nabi bersabda, "You seorang yang tegas. Apa sukarnya melaksanakan tugas pemerintahan ?"
b. "Dapatkah Si diserahi pekerjaan di dalam pemerintahan ?"
"Si seorang yang mengerti. Apakah sukarnya melaksanakana tugas pemerintahan ?"
c. "Dapatkah Qiu diserahi pekerjaan dalam pemerintahan ?"
"Qiu berpengetahuan luas. Apakah sukarnya melaksanakan tugas pemerintahan ?"
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 9. (129)

Le chef de la famille Ki fit inviter Min Tzeu k'ien à exercer la charge de gouverneur dans la ville de Pi. Min Tzeu k'ien répondit à l'envoyé : « Exprimez poliment mon refus à votre maître. S'il m'envoie un second messager, je serai certainement au-delà de la Wenn1. » Min Tzeu k'ien, nommé Suenn, disciple de Confucius. Wenn, rivière qui passait au sud de la principauté de Ts'i, au nord de celle de Lou. Le chef de la famille Ki était grand préfet ; il gouvernait la principauté de Lou avec un pouvoir absolu. La ville de Pi lui appartenait, et lui servait comme de citadelle pour résister à son prince. Lorsque Confucius était ministre de la justice, il voulait toujours la démolir. Un jour Ki fit inviter Min Tzeu à exercer la charge de gouverneur dans cette ville. Il n'avait d'autre dessein que de se l'attacher. Mais Min Tzeu était un disciple vertueux et sage du saint Maître. Comment aurait-il consenti à suivre le parti d'un sujet qui avait usurpé tout le pouvoir ? Il répondit à l'envoyé : « Le grand préfet veut se servir de moi ; mais les honneurs et les riches appointements n'excitent pas mes désirs. Vous, parlez pour moi à votre maître doucement et adroitement. Dites-lui mon désir de n'exercer aucune charge, et détournez-le de me confier un emploi. Si l'on revient me faire une seconde invitation, certainement je quitterai la principauté de Lou, et me réfugierai au-delà de la Wenn. » (Tchou Hsi)

1. Non plus dans la principauté de Lou, mais dans celle de Ts'i.

Couvreur VI.7.

Min Tsze-ch'ien refuses to serve the Chî family.
The chief of the Chî family sent to ask Min Tsze-ch'ien to be governor of Pî. Min Tszech'ien said, "Decline the offer for me politely. If any one come again to me with a second invitation, I shall be obliged to go and live on the banks of the Wan."

Legge VI.7.

The Chi Family wanted to make Min Tzu-ch'ien the steward of Pi. Min Tzu-ch'ien said, 'Decline the offer for me tactfully. If anyone comes back for me, I shall be on the other side of the River Wen.'

Lau [6:9]

9. Keluarga Ji menyuruh orang meminta Min Zi-qian menjabat menteri di daerah Bi. Min Zi-qian menjawab, "Katakanlah dengan baik-baik kepadanya bahwa aku tidak dapat menerima. Kalau ada utusan lagi datang kemari, niscaya aku sudah (pergi dan diam) di tepi sungai Wen".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 10. (130)

Pe gniou étant malade, le Maître alla lui faire visite. Il lui prit la main à travers la fenêtre, et dit : « Nous le perdrons. Tel est son destin. Se peut-il qu'un tel homme soit ainsi malade ! Se peut-il qu'un tel homme soit ainsi malade ! » Pe gniou était l'un des disciples de Confucius. Son nom de famille était Jen, et son nom propre Keng. Les anciens lettrés ont pensé que sa maladie était la lèpre. La fenêtre dont il est ici parlé regardait le midi. D'après les usages, celui qui était malade se tenait auprès d'une fenêtre tournée au nord. S'il devait recevoir la visite d'un prince, il changeait de place et se tenait auprès d'une fenêtre tournée au midi, afin que le prince en le visitant eût le visage tourné vers le midi. Les personnes de la maison de Pe gniou voulurent faire le même honneur à Confucius ; mais le Maître n'osa pas l'accepter. Il n'entra pas dans la maison, prit la main du malade par la fenêtre, et lui dit un éternel adieu. (Tchou Hsi)

Couvreur VI.8.

Lament of Confucius over the mortal sickness of Po-niû.
Po-niû being ill, the Master went to ask for him. He took hold of his hand through the window, and said, "It is killing him. It is the appointment of Heaven, alas! That such a man should have such a sickness! That such a man should have such a sickness!"

Legge VI.8.

Po-niu was ill. The Master visited him and, holding his hand through the window, said, 'We are going to lose him. It must be Destiny. Why else should such a man be stricken with such a disease? why else should such a man be stricken with such a disease?'

Lau [6:10]

10. Bo Niu sakit, Nabi meninjaunya melalui jendela dan memegang tangannya. Kemudian bersabda, "Habislah ! Inilah nasib ! Mengapakah orang seperti dia dapat menderita penyakit semacam itu ? Mengapakah orang seperti dia dapat menderita penyakit semacam itu ?"
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 11. (131)

Le Maître dit : « Que la sagesse de Ien Houei était grande ! Il demeurait dans une misérable ruelle, n'ayant qu'une écuelle de riz et une gourde de boisson. Un autre, en se voyant si dépourvu, aurait eu un chagrin intolérable. Houei était toujours content. Oh ! que Houei était sage ! »

Couvreur VI.9.

The happiness of Hûi independent of his poverty.
The Master said, "Admirable indeed was the virtue of Hûi! With a single bamboo dish of rice, a single gourd dish of drink, and living in his mean narrow lane, while others could not have endured the distress, he did not allow his joy to be affected by it. Admirable indeed was the virtue of Hûi!"

Legge VI.9.

The Master said, 'How admirable Hui is! Living in a mean dwelling on a bowlful of rice and a ladleful of water is a hardship most men would find insupportable, but Hui does not allow this to affect his joy. How admirable Hui is!'

Lau [6:11]

11. Nabi bersabda, "Sungguh bijaksana Hui ! Dengan hanya sebakul nasi kasar, segayung air, diam di kampung buruk yang bagi orang lain sudah tidak akan tahan ; tetapi Hui tidak berubah kegembiraannya. Sungguh bijaksana Hui".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 12. (132)

Jen K'iou dit : « Maître, ce n'est pas que votre Voie me déplaise ; mais je n'ai pas la force de la mettre en pratique. » Le Maître répondit : « Celui qui vraiment n'en a pas la force tombe épuisé à mi-chemin. Quant à vous, vous vous assignez des limites1. »

1. Que vous ne voulez pas dépasser ; ce n'est pas la force, mais la volonté qui vous manque.

Couvreur VI.10.

A high aim and perseverance proper to a student.
Yen Ch'iû said, "It is not that I do not delight in your doctrines, but my strength is insufficient." The Master said, "Those whose strength is insufficient give over in the middle of the way but now you limit yourself."

Legge VI.10.

Jan Ch'iu said, 'It is not that I am not pleased with your way, but rather that my strength gives out.' The Master said, 'A man whose strength gives out collapses along the course. In your case you set the limits beforehand.'

Lau [6:12]

12. a. Ran-qiu berkata, "Sesungguhnya bukan karena tidak suka akan Jalan Suci Guru, hanya tenaga tidak mencukupi".
b. Nabi bersabda, "Kalau tenaga tidak mencukupi, dapat berhenti di tengah jalan. Mengapa engkau membatasi diri ?"
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 13. (133)

Le Maître dit à Tzeu hia : « Sois un lettré honorable, et non un lettré de peu. »

Couvreur VI.11.

How learning should be pursued.
The Master said to Tsze-hsiâ, "Do you be a scholar after the style of the superior man, and not after that of the mean man."

Legge VI.11.

The Master said to Tzu-hsia, 'Be a gentleman ju , not a petty ju.'

Lau [6:13]

13. Nabi berkata kepada Zi-xia, "Jadilah engkau seorang umat Ru yang bersifat Junzi, janganlah menjadi umat Ru yang rendah budi".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 14. (134)

Lorsque Tzeu iou était gouverneur de Ou tch'eng1, le Maître lui dit : « As-tu trouvé des hommes qui méritent votre confiance ? » Tzeu iou répondit : « Il y a T'an t'ai Mie ming. Il ne va jamais par les sentiers écartés et cachés. Jamais il n'est allé chez moi que pour des affaires publiques2. »

1. Ville de la principauté de Lou.
2. Et non pour ses propres affaires.

Couvreur VI.12.

The character of Tan-tâi Mieh-ming.
Tsze-yû being governor of Wû-ch'ang, the Master said to him, "Have you got good men there?" He answered, "There is Tan-t'âi Mieh-ming, who never in walking takes a short cut, and never comes to my office, excepting on public business."

Legge VI.12.

Tzu-yu was the steward of Wu Ch'eng. The Master said, 'Have you made any discoveries there?'
'There is one T'an-t'ai Mieh-ming who never takes short-cuts and who has never been to my room except on official business.'

Lau [6:14]

14. Ketika Zi-you menjadi kepala daerah kota Wu Cheng, Nabi bertanya, 'Sudahkah engkau mendapatkan seorang pembantu yang cakap ?"
"Ada. Ia bernama Tan Tai Mie-ming ; pada waktu berjalan ia tidak pernah memotong jalan melalui lorong-lorong dan bila tidak tidak karena urusan negara, ia tidak pernah datang kerumah Yan".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 15. (135)

Le Maître dit : « Meng Tcheu fan ne se vante pas lui-même. L'armée ayant été mise en déroute, il est revenu le dernier. Arrivé à la porte de la capitale, il frappa son cheval, en disant : “Ce n'est pas que j'aie eu le courage de me retirer après les autres ; mais mon cheval n'avance pas.” » Meng Tcheu fan, nommé Tche, était grand préfet dans la principauté de Lou. La onzième année de Ngai, l'armée de Ts'i envahit la frontière septentrionale de Lou. Les troupes de Lou rencontrèrent celles de Ts'i non loin de la capitale de Lou. Elles furent mises en déroute. Meng Tcheu fan resta seul derrière tous les autres, revint le dernier et, en se retirant, il résista encore à l'ennemi, afin de sauver l'armée. On peut dire qu'il a bien mérité de son pays. Arrivé à la porte de la capitale de Lou, au moment où tous les regards étaient tournés vers lui, il fouetta son cheval, et dit : « Je n'aurais pas eu le courage de rester le dernier ; mais mon cheval ne peut avancer. » Non seulement il n'eut aucun orgueil de sa belle action, mais il essaya même de la cacher. (Tchou Hsi)

Couvreur VI.13.

The virtue of Mang Chih-fan in concealing his merit.
The Master said, "Mang Chih-fan does not boast of his merit. Being in the rear on an occasion of flight, when they were about to enter the gate, he whipped up his horse, saying, 'It is not that I dare to be last. My horse would not advance.'"

Legge VI.13.

The Master said, 'Meng chih Fan was not given to boasting. When the army was routed, he stayed in the rear. But on entering the gate, he goaded his horse on, saying, 'I did not lag behind out of presumption. It was simply that my horse refused to go forward.'

Lau [6:15]

15. Nabi bersabda, "Sungguh Meng Zhi-fan tidak suka menonjol-nonjolkan diri, (Pada waktu tentaranya menderita kekalahan) ia berjalan di belakang untuk melindungi barisan. Setelah di muka pintu gerbang kota, dicambuklah kudanya dan berkata, "Bukan keberanianku untuk di belakang, hanya kuda ini tidak dapat lari cepat-cepat".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 16. (136)

Le Maître dit : « À moins d'avoir le talent de l'orateur T'ouo et la beauté de Tchao de Soung, il est difficile d'échapper à la haine dans ce siècle. » L'orateur T'ouo, grand préfet dans la principauté de Wei, était chargé de faire l'éloge des ancêtres du prince, de leur adresser des prières et de transmettre leurs réponses. Il était très habile à parler. Tchao, fils du prince de Soung, était remarquable par sa beauté. Ces deux hommes étaient en grand renom, à l'époque des événements racontés dans les [annales des] Printemps et Automnes. Confucius dit en gémissant : « À présent les hommes ne sont plus comme autrefois. Ils n'aiment pas la franchise, mais la flatterie ; ils n'aiment pas la Vertu, mais la beauté. À moins d'avoir l'habileté de l'orateur T'ouo et la beauté de Tchao, fils du prince de Soung, il est impossible de plaire aux hommes de notre époque, et très difficile d'échapper à la haine et à l'envie. » (Tchou Hsi)

Couvreur VI.14.

The degeneracy of the age esteeming glibness of tongue and beauty of person.
The Master said, "Without the specious speech of the litanist T'o and the beauty of the prince Châo of Sung, it is difficult to escape in the present age."

Legge VI.14.

The Master said, 'You may have the good looks of Sung Chao, but you will find it difficult to escape unscathed in this world if you do not, at the same time, have the eloquence of the Priest T'uo.'

Lau [6:16]

16. Nabi bersabda, "Bila tidak mempunyai kefasihan bicara seperti Zhu-tuo, dan mempunyai ketampanan seperti seorang Song-Chao, sukar menghindarkan diri dari kesulitan jaman ini".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 17. (137)

Le Maître dit : « Quelqu'un peut-il sortir de la maison, si ce n'est par la porte ? Pourquoi personne ne passe-t-il par la Voie ? » Les hommes savent que, pour sortir, il faut passer par la porte, et ils ne savent pas que, pour bien agir, il faut passer par la Voie. (Tchou Hsi)

Couvreur VI.15.

A lament over the waywardness of men's conduct.
The Master said, "Who can go out but by the door? How is it that men will not walk according to these ways?"

Legge VI.15.

The Master said, 'Who can go out without using the door? Why, then, does no one follow this Way?'

Lau [6:17]

17. Nabi bersabda, "Siapakah keluar rumah tidak melalui pintu ? Mengapakah orang tidak mau hidup menempuh Jalan Suci ?"
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 18. (138)

Le Maître dit : « Celui chez qui les qualités naturelles l'emportent sur la politesse des manières et du langage est un homme agreste. Celui chez qui la politesse des manières et du langage l'emporte sur les vertus intérieures est comme un copiste de tribunal. Celui qui possède à un égal degré la vertu et la politesse est un homme honorable. »

Couvreur VI.16.

The equal blending of solid excellence and ornamental accomplishments in a complete character.
The Master said, "Where the solid qualities are in excess of accomplishments, we have rusticity; where the accomplishments are in excess of the solid qualities, we have the manners of a clerk. When the accomplishments and solid qualities are equally blended, we then have the man of virtue."

Legge VI.16.

The Master said, 'When there is a preponderance of native sub- stance over acquired refinement, the result will be churlishness. When there is a preponderance of acquired refinement over native substance, the result will be pedantry. Only a well-balanced admixture of these two will result in gentle manliness.'

Lau [6:18]

18. Nabi bersabda, "Bila keaslian mengalahkan tatacara, orang akan bersikap udik. Bila tatacara mengalahkan keaslian orang akan bersikap juru tulis. Maka, tatacara dan keaslian itu hendaklah benar-benar selaras. Dengan demikian menjadikan orang bersifat Junzi".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 19. (139)

Le Maître dit : « Tout homme en naissant a la rectitude. Si celui qui la perd ne perd pas en même temps la vie, il a un bonheur qu'il n'a pas mérité. »

Couvreur VI.17.

Life without uprightness is not true life, and cannot be calculated on.
The Master said, "Man is born for uprightness. If a man lose his uprightness, and yet live, his escape from death is the effect of mere good fortune."

Legge VI.17.

The Master said, 'That a man lives is because he is straight. That a man who dupes others survives is because he has been fortunate enough to be spared.'

Lau [6:19]

19. Nabi bersabda, "Hidup manusia difitrahkan lurus. Kalau tidak lurus ; tetapi terpelihara juga kehidupannya, itu hanya kebetulan".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 20. (140)

Le Maître dit : « Mieux vaut l'aimer que la connaître seulement, et mieux vaut encore en faire ses délices que de l'aimer seulement. »

Couvreur VI.18.

Different stages of attainment.
The Master said, "They who know the truth are not equal to those who love it, and they who love it are not equal to those who delight in it."

Legge VI.18.

Master said, 'To be fond of something is better than merely to know it, and to find joy in it is better than merely to be fond of it.'

Lau [6:20]

20. Nabi bersabda, 'Yang mengerti belum sebanding dengan yang menyukai, sedangkan yang menyukai belum sebanding dengan yang dapat merasa gembira di dalamnya".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008
理解することは好きになるのに及ばない。好きになることは楽しむことに及ばない。
Anon. – 05/12/2006

Lunyu VI. 21. (141)

Le Maître dit : « Qui s'élève au-dessus de la moyenne peut entendre des enseignements élevés. Qui reste en dessous de la moyenne n'en est pas capable. »

Couvreur VI.19.

Teachers must be guided in communicating knowledge by the susceptivity of the learners.
The Master said, "To those whose talents are above mediocrity, the highest subjects may be announced. To those who are below mediocrity, the highest subjects may not be announced."

Legge VI.19.

The Master said, 'You can tell those who are above average about the best, but not those who are below average.'

Lau [6:21]

21. Nabi bersabda, "Seorang yang pengetahuannya sudah melampaui tingkat pertengahan, boleh diajak membicarakan hal-hal yang tinggi ; seorang yang pengetahuannya masih di bawah tingkat pertengahan, tidak boleh diajak membicarakan hal-hal yang tinggi".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 22. (142)

Fan Tch'eu l'interrogea sur l'intelligence. Le Maître dit : « Traiter le peuple avec équité, honorer les esprits, mais s'en tenir à distance1, cela peut s'appeler intelligence. » Honorer les esprits, c'est s'appliquer de tout cœur à leur témoigner sa reconnaissance et à leur faire des offrandes. Les esprits, dont il est ici parlé, sont ceux auxquels on doit faire des offrandes. Se tenir à l'écart, c'est ne pas chercher à faire en quelque sorte la cour aux esprits pour en obtenir des faveurs. L'homme a des règles constantes à observer dans toutes ses actions chaque jour de sa vie. Si quelqu'un, guidé par son jugement, donne toute son application aux devoirs qu'il doit remplir et aux choses qu'il doit faire, s'il honore les esprits par des hommages sincères, sans leur faire la cour ni solliciter leurs faveurs, la prospérité et l'infortune ne sont plus capables de le toucher ; n'est-ce pas de l'intelligence ? (Tchou Hsi)
Fan Tch'eu l'interrogea ensuite sur le sens de l'humanité. Confucius répondit : « L'homme honorable commence par le plus difficile, avant de penser aux avantages qu'il en doit retirer ; on peut appeler cela de l'humanité. »

1. C'est-à-dire n'aller pas sans cesse à eux, comme les courtisans à leur prince, pour obtenir des faveurs.

Couvreur VI.20.

Chief elements in wisdom and virtue.
Fan Ch'ih asked what constituted wisdom. The Master said, "To give one's self earnestly to the duties due to men, and, while respecting spiritual beings, to keep aloof from them, may be called wisdom." He asked about perfect virtue. The Master said, "The man of virtue makes the difficulty to be overcome his first business, and success only a subsequent consideration;– this may be called perfect virtue."

Legge VI.20.

Fan Ch'ih asked about wisdom. The Master said, 'To work for the things the common people have a fight to and to keep one's distance from the gods and spirits while showing them reverence can be called wisdom.'
Fan Ch'ih asked about benevolence. The Master said, 'The benevolent man reaps the benefit only after overcoming difficulties. That can be called benevolence.'

Lau [6:22]

22. a. Fan Chi bertanya tentang seorang yang bijaksana. Nabi menjawab, "Ia mengabdi kepada rakyat berlandaskan Kebenaran. Ia menghormati rokh-rokh tetapi dari jauh (dengan hormat yang murni). Demikianlah seorang yang bijaksana".
b. Ia bertanya pula tentang seorang yang berperi Cinta Kasih. Dijawab, "Seorang yang berperi Cinta Kasih rela menderita lebih dahulu dan membelakangkan keuntungan. Demikianlah orang yang berperi Cinta Kasih".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 23. (143)

Le Maître dit : « L'homme intelligent aime l'eau, et l'homme honorable les montagnes. L'homme intelligent se donne du mouvement1 ; l'homme honorable demeure immobile2. L'homme intelligent vit heureux ; l'homme honorable vit longtemps. » L'homme intelligent a l'esprit exempt de tout préjugé et de toute passion, très perspicace et libre de toute entrave. Il a une ressemblance avec l'eau ; c'est pour cela qu'il aime l'eau. L'homme honorable est grave et ferme par caractère ; rien ne peut l'émouvoir ni l'agiter. Il a une ressemblance avec les montagnes, et il les aime. L'homme intelligent pénètre toutes choses par perspicacité ; son activité atteint presque le plus haut degré possible. L'homme honorable pratique tous les principes célestes spontanément ; son cœur n'est ni troublé ni tourmenté par les passions. Son repos est presque absolu. Un homme dont le cœur est attaché aux choses extérieures, comme par des liens, rencontre des obstacles à ses désirs et éprouve mille soucis. L'homme intelligent, dont la force d'âme est toujours pure et lucide, n'est arrêté par aucun obstacle. Comment ne serait-il pas heureux ? Un homme qui ne met pas de frein à ses passions ni à ses désirs se conduit mal et abrège sa vie. L'homme honorable jouit d'une santé forte et vigoureuse, qu'aucun excès ne vient altérer. Comment ne vivrait-il pas longtemps ? (Tchou Hsi)

1. Comme l'eau qui coule.
2. Comme une montagne.

Couvreur VI.21.

Contrasts of the wise and the virtuous.
The Master said, "The wise find pleasure in water; the virtuous find pleasure in hills. The wise are active; the virtuous are tranquil. The wise are joyful; the virtuous are long-lived."

Legge VI.21.

The Master said, 'The wise find joy in water; the benevolent find joy in mountains. The wise are active; the benevolent are still. The wise are joyful; the benevolent are long-lived.'

Lau [6:23]

23. Nabi bersabda, "Yang Bijaksana gemar akan air, yang berperi Cinta Kasih gemar akan gunung. Yang Bijaksana tangkas dalam perbuatan, yang berperi Cinta Kasih tentram. Yang Bijaksana gembira dan yang berperi Cinta Kasih tahan menderita".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 24. (144)

Le Maître dit : « Si la principauté de Ts'i s'améliorait d'un degré, elle vaudrait pour les mœurs celle de Lou. Si la principauté de Lou devenait meilleure d'un degré, elle serait dans la Voie. »

Couvreur VI.22.

The condition of the States Chî and Lû.
The Master said, "Ch'î, by one change, would come to the State of Lû. Lû, by one change, would come to a State where true principles predominated."

Legge VI.22.

The Master said, 'At one stroke Ch'i can be made into a Lu, and Lu, at one stroke, can be made to attain the Way.'

Lau [6:24]

24. Nabi bersabda, "Negeri Qi sekali berubah akan dapat menyamai Negeri Lu, dan Negeri Lu sekali berubah akan dapat mencapai Jalan Suci".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 25. (145)

Le Maître dit : « Un vase à vin qu'on nomme kou [c'est-à-dire vase à angles], s'il n'a pas d'angles, doit-il être appelé kou1 ? » Confucius voyait que dans le monde beaucoup de choses avaient un nom qui ne correspondait plus à leur réalité. C'est pour cela qu'il exprima sa douleur à propos du vase à vin nommé kou. Pour qu'un fils mérite le nom de fils, il faut qu'il pratique la piété filiale. Pour qu'un sujet mérite le nom de sujet, il faut qu'il soit fidèle à son prince. Il en est de même de toute autre chose. (Tchou Hsi)

1. Confucius ne regrette pas tant l'évolution de la forme de ce calice rituel que la perte de sa fonction première. Ce calice était très répandu sous les dynasties Chang-In et Tcheou, sorte d'âge d'or pour Confucius de la civilisation et du raffinement de la culture (MBC).

Couvreur VI.23.

The name without the reality is folly.
The Master said, "A cornered vessel without corners. – A strange cornered vessel! A strange cornered vessel!"

Legge VI.23.

The Master said, 'A ku that is not truly a ku. A ku indeed! A ku indeed!'

Lau [6:25]

25. Nabi bersabda, "Gu (cawan arak) yang sudah tidak berbentuk Gu lagi, apakah itu Gu ? Apakah itu Gu ?"
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 26. (146)

Tsai Ngo dit : « Un homme honorable auquel on annoncerait que la vertu d'humanité est au fond d'un puits, y descendrait-il pour la chercher ? » Le Maître dit : « Pourquoi agirait-il ainsi ? Un homme honorable, en recevant cette annonce, pourra se déterminer à aller au bord du puits, mais ne s'y jettera pas lui-même. Il pourra être trompé, mais non être aveuglé. »

Couvreur VI.24.

The benevolent exercise their benevolence with prudence.
Tsâi Wo asked, saying, "A benevolent man, though it be told him, – 'There is a man in the well" will go in after him, I suppose." Confucius said, "Why should he do so? A superior man may be made to go to the well, but he cannot be made to go down into it. He may be imposed upon, but he cannot be fooled."

Legge VI.24.

Tsai Wo asked, 'If a benevolent man was told that there was another benevolent man in the well, would he, nevertheless, go and join him?'
The Master said, 'Why should that be the case? A gentleman can be sent there, but cannot be lured into a trap. He can be deceived, but cannot be duped.'

Lau [6:26]

26. a. Zai-wo bertanya, 'Seorang yang berperi Cinta Kasih kalau diberi tahu bahwa di dalam sumur ada Cinta Kasih, apakah ia akan mengikutinya juga ?"
b. Nabi menjawab, "Mengapa harus melakukan perbuatan semacam itu ? Seorang Junzi dapat dibunuh, tetapi tidak dapat dijerumuskan ; dapat dikelabui tetapi tidak dapat dijebak".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 27. (147)

Le Maître dit : « L'homme honorable étend ses connaissances par les livres, et les ordonne grâce aux rites ; il parvient ainsi à ne rien trahir. »

Couvreur VI.25.

The happy effect of learning and propriety combined.
The Master said, "The superior man, extensively studying all learning, and keeping himself under the restraint of the rules of propriety, may thus likewise not overstep what is right."

Legge VI.25.

The Master said, 'The gentleman widely versed in culture but brought back to essentials by the rites can, I suppose, be relied upon not to turn against what he stood for.'

Lau [6:27]

27. Nabi bersabda, "Seorang Junzi meluaskan pengetahuannya dengan mempelajari Kitab-kitab dan membatasi diri dengan Kesusilaan. Dengan demikian ia tidak sampai melanggar Kebajikan".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 28. (148)

Le Maître visita Nan tzeu. Tzeu lou en fut mécontent. Le Maître dit, en prononçant une imprécation : « Si j'ai mal fait, que le Ciel me rejette ! que le Ciel me rejette ! » Nan tzeu, femme de Ling, prince de Wei, avait une conduite déréglée. Confucius étant arrivé à la capitale de Wei, Nan tzeu l'invita à aller la voir. Confucius s'excuse d'abord ; puis, contraint par la nécessité, il alla visiter la princesse. Anciennement, celui qui exerçait une charge dans une principauté devait, d'après les usages, faire visite à la femme du prince. Tzeu lou, ne connaissant pas cette coutume, trouvait que c'était une honte de visiter cette femme perverse. (Tchou Hsi)

Couvreur VI.26.

Confucius vindicates himself for visiting the unworthy Nan-tsze.
The Master having visited Nan-tsze, Tsze-lû was displeased, on which the Master swore, saying, "Wherein I have done improperly, may Heaven reject me! may Heaven reject me!"

Legge VI.26.

The Master went to see Nan Tzu. Tzu-lu was displeased. The Master swore, 'If I have done anything improper, may Heaven's curse be on me, may Heaven's curse be on me!'

Lau [6:28]

28. Nabi menemui Nan-zi; hal ini menyebabkan Zi-lu tidak senang. Karena itu lalu bersumpah, "Kalau aku berbuat tidak pada tempatnya, Tian (Tuhan) menghukumku ! Tian (Tuhan) menghukumku) !"
Matakin-Indonesia – 07/12/2008

Lunyu VI. 29. (149)

Le Maître dit : « La Vertu qui se tient dans le milieu juste n'est-elle pas la plus parfaite ? Peu d'hommes la possèdent, et cela depuis longtemps. »

Couvreur VI.27.

The defective practice of of the people in Confucius's time.
The Master said, "Perfect is the virtue which is according to the Constant Mean! Rare for a long time has been its practice among the people."

Legge VI.27.

The Master said, 'Supreme indeed is the Mean as a moral virtue. It has been rare among the common people for quite a long time.'

Lau [6:29]

29. Nabi bersabda, "Sungguh sempurna Kebajikan menjalani Laku Tengah Sempurna. Sayang sudah lama jarang di antara rakyat yang menjalani".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008
「ほどほど」というのは、人間の生きる規範としてもっとも大事なことである。
Anon. – 05/12/2006

Lunyu VI. 30. (150)

Tseu koung dit : « Que faut-il penser de celui qui prodiguerait ses bienfaits parmi le peuple et pourrait aider la multitude ? Pourrait-on dire qu'il est pleinement humain ? » Le Maître répondit : « Aider la multitude ? mais c'est être un saint ! Iao et Chouenn eux-mêmes avaient la douleur de ne pouvoir le faire. La vertu d'humanité, c'est élever autrui comme on souhaiterait l'être soi-même ; c'est le faire parvenir là où on le voudrait soi-même. Qui est capable de s'en faire le modèle offre la recette de cette vertu. »

Couvreur VI.28.

The true nature and art of virtue.
1. Tsze-kung said, "Suppose the case of a man extensively conferring benefits on the people, and able to assist all, what would you say of him? Might he be called perfectly virtuous?" The Master said, "Why speak only of virtue in connection with him? Must he not have the qualities of a sage? Even Yâo and Shun were still solicitous about this.
2. "Now the man of perfect virtue, wishing to be established himself, seeks also to establish others; wishing to be enlarged himself, he seeks also to enlarge others.
3. "To be able to judge of others by what is nigh in ourselves;– this may be called the art of virtue."

Legge VI.28.

Tzu-kung said, 'If there were a man who gave extensively to the common people and brought help to the multitude, what would you think of him? Could he be called benevolent?'
The Master said, 'It is no longer a matter of benevolence with such a man. If you must describe him, "sage" is, perhaps, the right word. Even Yao and Shun would have found it difficult to accomplish as much. Now, on the other hand, a benevolent man help others to take their stand in so far as he himself wishes to take his stand, and gets others there in so far as he himself wishes to get there. The ability to take as analogy what is near at hand can be called the method of benevolence.'

Lau [6:30]

30. a. Zi-gong bertanya, "Bila ada seorang yang benar-benar dapat memberi berlimpah-limpah kesejahteraan kepada rakyat dan menolong semuanya, bagaimanakah ia ? Dapatkah ia dinamai seorang yang berperi Cinta Kasih ?"
b. Nabi menjawab, "Itu bukan hanya perbuatan yang berperi Cinta Kasih ; bahkan seorang Nabilah dia. Dalam hal ini, bahkan Raja Yao dan Shun masih merasa khawatir belum dapat menjalankannya ?"
c. "Seorang yang berperi Cinta Kasih ingin dapat tegak, maka berusaha agar orang lainpun tegak ; ia ingin maju, maka berusaha agar orang lainpun maju".
d. "Yang dapat memperlakukan orang lain dengan contoh yang dekat (diri sendiri), sudah cukup untuk dinamai seorang yang berperi Cinta Kasih".
Matakin-Indonesia – 07/12/2008
Paysage chinois sur plateau (56)

Les Entretiens de Confucius – Lun Yu VI – Chinois off/on – Français/English
Alias the Lunyu, the Lun Yü, the Analects, les Entretiens du maître avec ses disciples.

Le Canon des Poèmes, Les Entretiens, La Grande Étude, Le Juste Milieu, Les Trois Caractères, Le Livre des Mutations, De la Voie et la Vertu, 300 poèmes Tang, L'Art de la guerre, Trente-six stratagèmes
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