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Wengu zhixin Table des matières

Shi Jing

Shi Jing Introduction Table des matières – Le Canon des Poèmes

Le plus ancien recueil connu de poésie chinoise, plus de trois cents chansons, odes et hymnes. Tr. Legge (en) et Granet (fr, incomplète).

Lun Yu

Lun Yu Introduction Table des matières – Les Entretiens de Confucius

Le Maître échange propos, anecdotes, brèves paraboles et maximes avec ses disciples. Tr. Couvreur (fr), Legge (en) et Lau (en).

Daxue Introduction Table des matières – La Grande Étude

Résumé de la pensée confucianiste pour le Prince. Tr. Pauthier (fr), Bog (fr), Legge (en).

Zhongyong Introduction Table des matières – The Doctrine of the Mean

Développements du petit-fils de Confucius sur le Tao et la nature humaine. Tr. Legge (en)

San Zi Jing Introduction Table des matières – Le Livre des Trois Caractères

Un court manuel pour s'initier au chinois classique. Tr. Deverge (fr) et Giles (en).

Yi Jing

Yi Jing Introduction Table des matières – Yi King, le Livre des Mutations

Ce dispositif de 64 hexagrammes et de leurs commentaires et transformations est à la source de la pensée chinoise. Tr. Wilhelm (en, fr).

Dao De Jing

Dao De Jing Introduction Table des matières – De la Voie et de la Vertu

La dialectique naturaliste et politique de Lao-tseu exposée en 81 textes poétiques et obscurs. Tr. Julien (fr), Waley (en), Wilhelm (de) et Lau (en).

Tang Shi

Tang Shi Introduction Table des matières – Poèmes de l'Époque des Tang

Un recueil de 320 pièces pour découvrir la poésie chinoise à son apogée. Œuvres de Li Bai, Du Fu, Wang Wei, etc. Tr. Bynner (en) et 21 d'Hervey (fr).

Sun Zi

Sun Zi Introduction Table des matières – L'Art de la guerre

La stratégie chinoise ou comment s'informer, estimer, diviser, détourner, tromper, et vaincre « sans coup férir ». Tr. Amiot (fr) et Giles (en).

36 Ji Introduction Table des matières – Les 36 stratagèmes

Répertoire de proverbes tactiques liés au Yi Jing et aide-mémoire pour se tirer de situations conflictuelles. Trad. Doc Mac Jr (fr) et Vestappen (en)

Exemples aléatoires

Les roseaux et les joncs verdoient ; / la rosée se transforme en givre. / Cette personne à qui je pense / dans [...] Cf. Shijing 129

Lorsqu'il gardait l'abstinence, il revêtait une tunique de toile qui était réservée pour les jours de purification. La [...] Cf. Lunyu 247

Kien / L'Obstacle / Sur la montagne est l'eau : / Image de L'OBSTACLE. / Ainsi l'homme noble se tourne vers sa [...] Cf. Yijing 39

Les choses les plus molles du monde subjuguent les choses les plus dures du monde. / Le non-être traverse les choses [...] Cf. Daodejing 43

La chanson des quatre saisons, hiver Un courrier part demain de grand matin pour la frontière ; / La nuit se passe à [...] Cf. Tangshi 42

Lorsqu'un grand hégémonique attaque un État puissant, il fait en sorte qu'il soit impossible à l'ennemi de se [...] Cf. Sunzi 216

Introduction

Ces pages ont pour but de permettre la lecture de textes classiques de la culture chinoise dans leur langue d'origine. Voir aussi la page de bienvenue, l'aide, la table générale, l'index du site et ces instructions pour l'affichage des caractères chinois.

Pourquoi ce site ? Il paraît que les salariés des plus grandes multinationales apprennent le chinois, de nos jours. C'est que, disent-ils, « dans dix ans, nos concurrents seront chinois. » L'honnête homme curieux de Confucius ou de Lao-tseu n'a pas en face de lui des concurrents, mais de simples humains, ou plus précisément des textes écrits par eux. Quel profit, quel intérêt trouvera-t-il à farfouiller dans des sentences, des saynètes, des poèmes parfois sentis comme plats ou obscurs, d'une autre civilisation qui a peut-être fait son temps ? Notons déjà que Confucius parlait rarement de profit et que Tchouang-tseu faisait l'éloge de l'utilité de l'inutile. Ceux que ces motifs laisseraient indifférents peuvent juger nécessaire de connaître un peu mieux la complexité de l'expérience humaine, dont la civilisation chinoise est un des plus gros et des plus savoureux morceaux, tout en étant comme un contrepoids à la civilisation occidentale. D'autres seront attirés par la spiritualité chinoise mais c'est un sujet qui, par nature, se passe de mots. Cependant, si l'on veut parler de la sagesse chinoise, alors oui, la lecture dans le texte des Entretiens de Confucius, ou celle du Livre de la Voie et de la Vertu de Lao-tseu, peut donner l'impression vive qu'il manque un peu de sagesse chinoise dans ce bas monde.

(Il faut noter que des éléments essentiels de cette sagesse sont universels et se retrouvent par conséquent dans les autres grands courants de pensée, sous des habits différents. La variété des coupes et des motifs choisis montre aussi la constance de certaines préoccupations humaines et l'examen des différentes solutions peut permettre de mieux poser les problèmes. Enfin, se demandera-t-on, pourquoi se poser tant de questions ? Pourquoi ne pas « renoncer à l'étude », être vague comme la mer et redevenir un petit enfant, en un mot se retirer du monde, comme le propose Lao-tseu ? Confucius répondrait : « On ne peut pas s'associer avec les bêtes sauvages et les oiseaux. Qui puis-je fréquenter sinon mes semblables ? Si le monde marchait droit, je ne chercherais pas à le changer. »1)

1. C'est la traduction de Pierre Ryckmans qui est citée ici.

Paysage chinois sur plateau (93)
Wengu, base multilingue de textes classiques chinois