...

Lun Yu Introduction Table des matières – Les Entretiens de Confucius

Le Maître échange propos, anecdotes, brèves paraboles et maximes avec ses disciples. Tr. Couvreur (fr), Legge (en) et Lau (en).

Lunyu X. 8. (248)

Confucius aimait que sa bouillie fût faite d'un riz très pur, et son hachis composé de viande hachée très fin. Il ne mangeait pas la bouillie qui était moisie et gâtée, ni le poisson ni la viande avariés. Il ne mangeait pas un mets qui avait perdu sa couleur ou son odeur ordinaire. Il ne mangeait pas un mets qui n'était pas cuit convenablement, ni un fruit qui n'était pas assez mûr. Il ne mangeait pas ce qui n'avait pas été coupé d'une manière régulière, ni ce qui n'avait pas été assaisonné avec la sauce convenable. Le hachis se fait avec de la viande de bœuf ou de mouton, ou de la chair de poisson, que l'on hache très fin. Le riz bien pur nourrit l'homme ; le hachis grossièrement préparé lui nuit. Pou Ien, ces mots signifient que Confucius trouvait ces aliments très bons, mais non qu'il voulût absolument les avoir tels. Il ne mangeait rien de ce qui pouvait nuire à la santé. Il pensait que la viande devait être coupée d'une manière régulière. Quand elle ne l'était pas, il ne la mangeait pas ; il haïssait le manque de régularité. (Tchou Hsi)
Lors même que les viandes abondaient, il ne prenait pas plus de viande que de nourriture végétale. La quantité de boisson fermentée dont il usait n'était pas déterminée ; mais elle n'allait jamais jusqu'à l'enivrer. Il ne voulait pas de liqueur fermentée ni de viande séchée qui eussent été achetées1. Il avait toujours du gingembre sur sa table. Il ne mangeait pas avec excès. Les grains doivent faire la partie principale de la nourriture. Pour cette raison, Confucius ne mangeait pas plus de viande que d'autres aliments. Les liqueurs fermentées servent à exciter la joie dans les réunions. Confucius ne se prescrivait pas de règle fixe, seulement il évitait l'ivresse, et n'allait pas jusqu'à avoir la raison troublée. Le gingembre éclaircit l'intelligence, et dissipe toutes les impuretés. Confucius en avait toujours sur sa table. [...] (Tchou Hsi)

1. De peur qu'elles ne fussent pas propres.

Couvreur X.8.

Rules of Confucius about his food.
1. He did not dislike to have his rice finely cleaned, nor to have his mince meat cut quite small.
2. He did not eat rice which had been injured by heat or damp and turned sour, nor fish or flesh which was gone. He did not eat what was discolored, or what was of a bad flavor, nor anything which was ill-cooked, or was not in season.
3. He did not eat meat which was not cut properly, nor what was served without its proper sauce.
4. Though there might be a large quantity of meat, he would not allow what he took to exceed the due proportion for the rice. It was only in wine that he laid down no limit for himself, but he did not allow himself to be confused by it.
5. He did not partake of wine and dried meat bought in the market.
6. He was never without ginger when he ate.
7. He did not eat much. [...]

Legge X.8.

He did not eat his fill of polished rice, nor did he eat his fill of finely minced meat. He did not eat rice that had gone sour or fish and meat that had spoiled. He did not eat food that had gone off colour or food that had a bad smell. He did not eat food that was not properly prepared nor did he eat except at the proper times. He did not eat food that had not been properly cut up, nor did he eat unless the proper sauce was available. Even when there was plenty of meat, he avoided eating more meat than rice. Only in the case of wine did he not set himself a rigid limit. He simply never drank to the point of becoming confused. He did not consume wine or dried meat bought from a shop. Even when he did not have the side dish of ginger cleared from the table, he did not eat more than was proper.

Lau [10:7]

Paysage chinois sur plateau (78)

Les Entretiens de Confucius – Lun Yu X. 8. (248) – Chinois on/off – Français/English
Alias the Lunyu, the Lun Yü, the Analects, les Entretiens du maître avec ses disciples.

Le Canon des Poèmes, Les Entretiens, La Grande Étude, Le Juste Milieu, Les Trois Caractères, Le Livre des Mutations, De la Voie et la Vertu, 300 poèmes Tang, L'Art de la guerre, Trente-six stratagèmes
Bienvenue, aide, notes, introduction, table.
IndexContactHaut de page

Wengu, base multilingue de textes classiques chinois