Un recueil de 320 pièces pour découvrir la poésie chinoise à son apogée. Œuvres de Li Bai, Du Fu, Wang Wei, etc. Tr. Bynner (en) et 21 d'Hervey (fr).
I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. |
Five character ancient verse (35 poems) Folk song styled verse (10 poems) Seven character ancient verse (28 poems) Folk song styled verse (16 poems) Five character regular verse (80 poems) Seven character regular verse (54 poems) Five character quatrain (37 poems) Seven character quatrain (60 poems) |
Poems of Du Fu, Li Bai, Wang Wei, Li Shangyin, Meng Haoran, Han Yu, Du Mu, Bai Juyi, Liu Changqing, Cen Can, Wang Changling, Wei Yingwu, full table |
杜
甫
Du Fu 贈
衛
八
處
士
Offert à Pa, lettré retiré du pays de Oey
Les hommes passent leur vie isolés les uns des autres ;
Ils sont comme des étoiles qui se meuvent sans se rencontrer .
Le soir de ce jour, quel heureux soir est-ce donc, [...]
李
白
Li Bai 子
夜
四
時
歌
冬
歌
La chanson des quatre saisons IV
Un courrier part demain de grand matin pour la frontière ;
La nuit se passe à doubler chaudement des habits.
De jolis doigts ont pris bravement l'aiguille glacée ; [...]
李
白
Li Bai 清
平
調
之
二
Strophes improvisées II
Une branche, toute chargée de fleurs, acquiert un parfum plus suave encore sous l'influence de la rosée.
La fée des nuages et de la pluie ne saurait éveiller ici des regrets.
Eh ! je vous le demande, quel souvenir évoquer dans ce palais qui puisse entrer en parallèle ? [...]
« L'époque des Tang marque l'apogée de la poésie chinoise, dont la production fut alors extrêmement abondante. Il serait vain de se perdre ici dans une énumération de noms: on se bornera aux plus illustres. Après le « formalisme » de la période précédente, on assiste au début de la dynastie à une rénovation par un retour à la simplicité antique. Trois poètes ont entre tous glorifié avec éclat le règne de Xuanzong. Li Bo (ou Li Taibo, 701-762) est l'inspiré taoïste, ivre de nature, dans la tradition des Sept Sages de la forêt de bambous, adonné au vin et aux femmes, génie spontané, libre et sauvage; on le qualifie généralement de l'épithète de romantique. Du Fu (712-770) est au contraire un méditatif, d'inclination confucianiste, grave, travaillant en profondeur, très préoccupé des malheurs qui menacent la dynastie et la patrie ainsi que des vicissitudes qui accablent l'humble peuple. Sa poésie est caractérisée par le réalisme qualité qui, jointe à son patriotisme, lui vaut de bénéficier d'une particulière estime dans la Chine communiste et, d'autre part, par la perfection de la forme. Wang Wei (699-759), qui fut aussi un peintre célèbre, est surtout bouddhiste; il a d'exquises rêveries sur la nature, de purs recueillements mis en vers. Au siècle suivant, alors que la décadence politique s'accentue, Bo Juyi (772-846), bien qu'attiré aussi par le bouddhisme, est très différent de Wang Wei. C'est une nature vive qui n'hésita pas à fustiger les vices de la Cour dans une série célèbre de ballades satiriques, inspirées des ballades populaires de l'époque, dont le poète adoptait la langue simple et directe. Un autre grand poète du dernier siècle de la dynastie, Li Shangyin (813-858), est un auteur difficile chez qui se cache, derrière la luxuriance des images et des allusions, un symbolisme ambigu mais riche de résonances.
La poésie des Tang a un caractère éminemment classique. C'est un art ferme, compact, équilibré. Elle excelle dans les vers réguliers (shi), ordonnés en quatrains soit isolés, soit doublés en séquences de huit vers, soit encore multipliés en séquences plus longues, mais sans que jamais l'ensemble du poème s'allonge outre mesure. Les Tang fixèrent définitivement la prosodie de cette poésie régulière, qui repose sur un balancement d'oppositions toniques. La poésie régulière des Tang exploite aussi la symétrie sémantique, les mots se répondant les uns aux autres, dans chaque paire de vers, par leur sens ou par leur valeur grammaticale. Ce procédé, si bien adapté au monosyllabisme de la langue, est pratiqué par les meilleurs poètes des Tang avec tant d'art et de justesse qu'il aboutit souvent à de parfaites réussites. La poésie des Tang, comme toute poésie chinoise, est essentiellement impressionniste. Le ton épique, le ton oratoire lui sont étrangers; et c'est, pourrait-on dire, en agissant directement sur le système nerveux qu'elle éveille de sourdes et puissantes résonances dans les centres de la sensibilité esthétique. » Cf. Encyclopædia Unvisersalis, article sur la Littérature Chinoise.
Poèmes de l'Époque des Tang – Tang Shi – Chinois on/off – Français/English
Alias Tang Shi San Bai Shou, Three Hundred Poems of the Tang Dynasty, Poésie des Thang.
Le Canon des Poèmes, Les Entretiens, La Grande Étude, Le Juste Milieu, Les Trois Caractères, Le Livre des Mutations, De la Voie et la Vertu, 300 poèmes Tang, L'Art de la guerre, Trente-six stratagèmes
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