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Yi Jing Introduction Table des matières – Yi King, le Livre des Mutations

Ce dispositif de 64 hexagrammes et de leurs commentaires et transformations est à la source de la pensée chinoise. Tr. Wilhelm (en, fr).

































































10. Liu / La Marche
K´ien, le créateur
  fort
  le ciel
  père Les deux traits du ciel trait 1 6      
trait 1 5 Souen, le doux
  pénétrant
  le vent
  1re fille

Li, ce qui adhère
  lumineux
  le feu
  2e fille
 
Les deux traits de l'homme trait 1 4  
Touei, le joyeux, le serein
  joyeux
  le lac
  3e fille trait 0 3  
Les deux traits de la terre trait 1 2  
trait 1 1      
 
 
 
 
 

    courant       binôme       échange trig.       opposé       tête en bas   X maître gouvernant   X '' constituant

L'Hexagrame


Liu / La Marche
En haut Ch'ien : Le Créateur.
En bas Touei : Le Joyeux, le Lac.

La marche signifie tout d'abord la façon correcte de se conduire. En haut se trouve le ciel, le père; en bas, le lac, la plus jeune fille. Ainsi est indiquée la distinction entre le haut et le bas et la manière dont elle est à la base de la tranquillité, de la conduite correcte dans la société. Marcher veut dire littéralement : « appuyer le pied sur ». Le petit, « le joyeux », prend appui sur le grand, le fort. Les deux trigrammes traduisent un mouvement vers le haut. Que le fort marche sur le faible, c'est là quelque chose qui va de soi; c'est pourquoi le Livre des Transformations n'en fait pas de mention spéciale. Que le faible se place contre le fort, cela n'est pas dangereux, parce que la chose se passe dans la sérénité, sans arrogance, si bien que le fort n'est pas irrité et le prend en bonne part.

Le Jugement


MARCHER sur la queue du tigre.
Il ne mord pas l'homme.
Succès.

La situation est réellement difficile. La plus grande force et la plus grande faiblesse sont immédiatement en contact. Le faible suit le fort de près et lui donne du fil à retordre. Mais le fort prend bien la chose et ne lui fait aucun mal, car le contact est joyeux et non blessant. La situation humaine ainsi décrite est celle où l'on a affaire à des hommes farouches et inaccessibles. Dans de tels cas, on parvient à son but si, dans sa démarche, on observe les bons usages. Des formes de conduite bonnes et agréables mènent au succès, même face à des hommes prompts à s'irriter.

 

L'Image


En haut le ciel, en bas le lac :
Figure de la MARCHE.
Ainsi l'homme noble distingue le haut et le bas et affermit par là l'esprit du peuple.

Le ciel et le lac manifestent une différence d'élévation qui provient de leur nature même et qu'aucune envie ne peut par conséquent troubler. Pareillement, il doit y avoir des différences d'élévation dans l'humanité. Une égalité générale est impossible à réaliser, mais il importe que les différences de niveau dans la société humaine ne soient pas arbitraires et injustes; dans un tel cas en effet l'envie et la lutte des classes sont des conséquences inévitables. Par contre, lorsque les différences visibles sont justifiées par des titres intérieurs et que la valeur personnelle est la règle qui détermine le rang extérieur, les hommes trouvent le calme, et l'ordre s'établit dans la société.

Trait inférieur


Neuf au commencement signifie :
Marcher simplement.
Progresser sans blâme.

On se trouve dans une situation où l'on n'est pas encore lié par les obligations des échanges sociaux. Lorsque la démarche est simple, on demeure libre d'obligations sociales et l'on peut suivre tranquillement l'inclination de son cœur, parce qu'on n'a pas d'exigences envers les hommes, mais que l'on est content. Marcher n'est pas rester en place, mais progresser. On se trouve dans une situation de départ très humble. Toutefois on possède la force intérieure qui garantit le progrès. Quand on se montre satisfait de la simplicité, on peut avancer sans blâme. Lorsque quelqu'un ne peut se satisfaire d'une situation modeste parce qu'il veut, par sa démarche, sortir de sa condition basse et misérable et non accomplir une œuvre de valeur, s'il atteint son but, il devient fatalement arrogant et épris de faste. C'est pourquoi son progrès porte le stigmate du blâme. L'homme vertueux par contre se satisfait d'une démarche simple. S'il a atteint son but, il a accompli par là une œuvre de valeur et tout est bien.

Second trait


Neuf à la deuxième place signifie :
Marcher sur un chemin uni et plat.
La persévérance d'un homme obscur apporte la fortune.

Ici se trouve indiquée la situation d'un sage solitaire. Il se tient loin de l'agitation du monde, ne recherche rien, ne veut rien de personne et ne se laisse pas éblouir par des buts séduisants. Il est fidèle à lui-même et marche ainsi sur un chemin uni, sans subir d'attaques de la vie. Comme il est satisfait et ne provoque pas le destin, il demeure exempt de complications.

Troisième trait


Six à la troisième place signifie :
Un borgne peut voir, un boiteux peut marcher.
Il marche sur la queue du tigre. Le tigre mord l'homme. Infortune.
Un guerrier agit ainsi pour son prince.

Un borgne peut certes voir, mais il ne va pas jusqu'à distinguer clairement. Un boiteux peut certes marcher, mais il ne va pas jusqu'à prendre la tête. Si un homme atteint de pareilles infirmités se tient pour fort et, par suite, s'expose au danger, il attire à lui l'infortune. Il affronte ainsi en effet ce qui est au-dessus de ses forces. Cette façon téméraire de se précipiter sans considérer ses propres ressources peut tout au plus s'admettre chez un guerrier qui combat pour son prince.

Quatrième trait


Neuf à la quatrième place signifie :
Il marche sur la queue du tigre.
Prudence et circonspection conduisent finalement à la fortune.

Il est question d'une entreprise périlleuse. La force intérieure nécessaire pour la conduire existe. Mais la force intérieure s'unit à une attitude extérieure de prudence hésitante, par contraste avec le trait précédent qui est faible intérieurement mais, à l'extérieur, pousse en avant. Ainsi se trouve assuré le succès final qui consiste à parvenir à ses fins, c'est-à-dire à vaincre le danger en allant de l'avant.

Cinquième trait


Neuf à la cinquième place signifie :
Marche résolue.
Persévérance avec conscience du danger.

On est ici en présence du maître de l'ensemble de l'hexagramme. On se voit amené par la nécessité à une marche résolue. Mais on doit, ce faisant, demeurer conscient du danger qui est lié à une telle attitude de résolution, notamment quand on y persévère. Seule la conscience du danger rend possible le succès.

Trait supérieur


Neuf en haut signifie :
Observe ta démarche et examine les signes favorables.
Quand tout est achevé, survient une sublime fortune.

L'œuvre est parvenue à son terme. Pour savoir si la fortune en sera la conséquence, on observera rétrospectivement sa démarche et ses suites. Si les résultats sont bons, la fortune est assurée. Nul ne se connaît lui-même. Seules les conséquences de notre activité et les fruits de nos actes permettent de juger de ce que nous pouvons escompter.

je prends note....infaillible le yiking...
Anon. – 31/10/2008
Ok
1p0 – 04/12/2008
mon travail
Anon. – 01/11/2007
nico2ni@gmail.com
Anon. – 01/11/2007
love sent
Anon. – 09/12/2006
evo rel h f 7 3 7
lena – 03/12/2006
rencontre
Anon. – 02/12/2006
evol sent f
lena – 03/11/2005
evol rel h f
Anon. – 02/11/2005
evol sent f
lena – 02/11/2005
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gbog – 36ji 19 – 02/12/2005
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Yi King, le Livre des Mutations – Yi Jing I. 10. – Chinois on/off – Français/English
Alias Yijing, I Ching, Yi King, I Ging, Zhou yi, The Classic of Changes (Lynn), The Elemental Changes (Nylan), Le Livre des Changements (Javary), Das Buch der Wandlung.

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